L'hystérie collective qui sévit aujourd'hui sur les ondes me donne de l'urticaire. Le "men bashing" , la curée, l'industrie de la victimisation féminine est à l'ordre du jour dans un bouillonnement médiatique ininterrompu et malsain.  Le féminisme? C'est une affaire de classe sociale. Comme le racisme, le sexisme... A notre époque les femmes middle-class veulent aussi le pouvoir politique. Pourquoi "aussi"? Parce qu'elles disposent depuis un million d'années du pouvoir sexuel. Même dans la nature la sélection sexuelle qui est décidée par les femelles (en particulier chez les oiseaux)  façonne  l'avenir et surtout la condition physique des mâles. Elles ont rendu au cours des millions d'années le pauvre mâle de paon presque incapacité avec  sa queue démesurée et ridicule. Chez l'Homo ce sont les femmes également qui décident qui partagera leur couche. Les femmes ont le pouvoir ultime de dire oui ou non. Les femmes éduquées ne veulent plus avoir à coucher pour monter dans la chaine alimentaire, c'est juste, elles méritent mieux. Elles doivent avoir d'autres options à leur disposition. Oui mais... L'option canapé reste toujours d'actualité. En dernier recours ou même dès ce soir pour certaines d'entre elles. Elles ont le pouvoir de leurs charmes et sauront toujours l'utiliser à bon escient. Elles peuvent encore travailler les hormones de leurs congénères mâles jusqu'à les faire plier. Eric Zemmour dit que la société se féminise? Je n'en suis pas sûr. Onfray dit qu'on nous infantilise, c'est lui qui a raison. Sur les hommes infantilisés du 21e siècle les femmes ont aussi le pouvoir des mères! Un pouvoir à prendre en compte s'il en est! Tout cela commence au total à faire beaucoup de pouvoir ! Les hommes civilisés de tous pays ont appris par le biais de l'éducation à canaliser leur pulsions, à formuler leurs désirs de manière courtoise, à exprimer leur admiration avec élégance. Beaucoup d'hommes et de garçons ne connaissent plus ces règles et se comportent comme des animaux. Beaucoup d'hommes mesquins qui disposent d'une parcelle de pouvoir dans l'entreprise ou la société utilisent leur position pour faire pression sur les femmes subordonnées de manière méprisable. Les dénonciations qui sont en cours aujourd'hui ne sont pas forcément pour me déplaire mais il faut raison garder.  Combien d'hommes riches marient des femmes de condition modeste? Beaucoup! (Même le roi d'Angleterre a abdiqué pour une "commoner" divorcée). Combien de femmes marient des hommes d'une classe inférieure? AUCUNE. Je  n'ai jamais vu une bourgeoise marier un ouvrier.  Les hommes ont la pression. Les hommes au boulot, les hommes au fond des mines, sur les chalutiers... Au boulot les mecs, et assurez aussi, Pères Noël, la baggouse en diamant, le restaurant, la Corolla dernier modèle, assurez au lit, assurez partout sinon pas de zigzig... Les hommes sont malheureux mais n'ont pas le droit de le dire. Les média s'en foutent des hommes, ils ne sont pas à la mode, ce sont des porcs, des violents... Oui des porcs parce que la nature les a affublés d'une sexualité débordante, tyrannique. Des violent parce que l'éducation doit en faire des guerriers, des productifs, des compétiteurs. L'homme doit rapporter du jambon à la maison et ça ne pousse pas dans les arbres. Les hommes vont mourir à la guerre comme des cons, ceux qui reviennent, épaves morales, découvrent parfois que Pénélope a convolé... Qui va chanter leur complainte? Personne! On va ricaner... Pauvres mecs! Hommes de basse condition, hommes nés du mauvais côté de la ville, chair à canon, hommes au cul des vaches... Cocus, vaincus de la terre. Petits blancs: Partagez la culpabilité historique du colonialisme, portez la responsabilité du saccage de la planète, poussez vous, faites de la place à votre frère noir réfugié, donnez de votre maigre pitance à MSF et à Sauvez les Koalas sinon la honte sociale sera sur vous...  La violence conjugale c'est vrai, ce sont le plus souvent les hommes qui cognent. Mais a t on jamais entendu une seule fois dans les média, comment ils en sont arrivés là? L'homme qui n'a pas réussi sur le plan social, l'homme qui n'a pas gagné au jackpot, quel soutient a t il de sa femme? Aucun parce que ce n'est pas dans la nature de la femme de le soutenir ou de compatir. La femme attend de l'homme. Traditionnellement elle fait sa part du boulot oui mais la part facile, la part domestique  exposée  certes à une monotonie usante mais pas de compétition, pas de chances de se faire évincer, de dévoiler une faiblesse... A ce propos, les femmes-vampires, les chercheuses d'or, les virago qui tyrannisent leur mec pendant toute une vie (et j'en ai connu une dans ma propre famille), les femmes ornementales pas bonnes à grand chose sauf à  jeter l'argent par les fenêtres, on n'en parle jamais pourtant le Rotary club-refuge était plein de ces maris mendiant une trêve! C'est un sujet tabou. Ce féminisme débridé rend les hommes frustrés et finalement violents. Le vrai féminisme c'est une affaire de droit humains, une affaire de justice sociale mais ce féminisme là a été récupéré et détourné par les CONNES et on est tous (et toutes) dans la daube. Merci Catherine Deneuve pour avoir, avec la discrétion et la classe qui vous caractérise, enfin levé ce lièvre, il était temps.