Je fais mon <methyl-ester> <di-ester> <biodiesel> depuis un auguste soir de 1999 où sur Internet je suis tombé sur le site de l'Université de Idaho où on testait des moteurs
alimentés au biosiesel. De liens en liens je suis tombé sur ces liens toujours actuels, les
voici: 

 

http://www.oliomobile.org/ ​ (en Français)

http://biodiesel.infopop.cc/6/ubb.x?a=cfrm&s=447609751 (Forum en Anglais, je suis sur ce forum depuis 2002)

http://journeytoforever.org/biodiesel_aleksnew.html

(en Anglais)

http://journeytoforever.org/biodiesel_mike.html

(en Anglais)

 

 

 

Plutôt que de redire ici tout ce qui concerne le BD, sa chimie, sa fabrication, son histoire,son emploi, ses avantages et inconvénients, mieux vaut charger ces liens de base qui euxaussi renvoient de liens en liens... En 1999 la bibliothèque municipale de Mareeba a commandé pour moi le fameux livre de Josuha Tickell "From the fryer to the fuel tank" où l'on voit ce couple faire le tour des USA avec un camping car "Winebago" muni d'une remorque dans laquelle se trouve une mini-raffinerie d'huile. Ils trouvent leur huile de base le long de leur périple derrière les restaurants "fish and chips" dont les patrons sont contents de se débarrasser de ceproduit usagé et encombrant. Dès les premières pages de ce livre j'ai senti que je me lançais dans un belle aventure.Après m'être muni de méthanol et de soude caustique et de vieille huile de friture, j'ai fait mon premier mini-batch dans mon logement de Dimbulah et j'ai obtenu un bocal de méthyl-ester ambré avec au fond 20% de glycerine savonneuse bien séparée et de couleur sombre. Comme sur les photos du livre! J'emmenais ce bocal dans mon appartement au gré de mes déplacement afin de ne le perdre de vue à aucun moment et le soir avant de me coucher je l'ai placé sur ma tablette de chevet afin qu'il fut ma dernière vision avant de sombrer dans le sommeil et ma première au lever du jour le lendemain... Depuis j'ai beaucoup appris et j'ai apprivoisé (partiellement) le démon des huiles acides...Un gros soucis l'acidité... En étant capable de craquer des huiles immondes je me suis assuré d'un approvisionnement sans concurrence. Personne ne veut de ces huiles et graisses solides, difficiles à manipuler et à traiter. Je trouve aussi des huiles liquides en bidons, usagées certes mais de bonne qualité. Ces huiles là sont convoitées par les newbies qui sont généralement incapables de faire face à des situations difficiles. A vrai dire je n'ai jamais eu de problèmes d'approvisionnement. En theorie il est possible de transesterifier de l'huile vegétale,  une tranche de lard et même de la graisse humaine issue de la liposuction... Le jour où je serai désespéré... Oliomobile parle beaucoup de "rouler à l'huile". Attention, rouler à l'huile brut c'est introduire des triglycérides à haut indice de viscosité dans sa pompe à injection. Je comprend que les moteurs doivent être modifiés et l'huile très préchauffée. Ceci dit je ne préconise pas l'emploi d'huile directe dans les moteurs diesel modernes. Un autre avantage du bio-diesel c'est de pouvoir l'utiliser directement donc de pouvoir faire tourner tous les moteurs de votre ferme ou atelier avec le même fuel sans modifications. La glycérine savonneuse est un bon savon et même un savon très doux dans le cas du biodiesel craqué à la potasse. Les savons de soude sont plus durs et se solidifient.