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Introduction

Avant de se lancer dans la construction d'un télescope il faut bien définir de quel genre d'instrument on a besoin. Si vous habitez en ville comme 85 % de la population il faut penser au transport. Un téléscope démontable avec une focale courte (F5 ou moindre)  sera obligatoire afin de pouvoir entrer dans le coffre d'une voiture. Il va sans dire que les sites d'observation sont le plus éloignés possible des villes et de leurs lumières. Pour les observations de ciel profond il faut un ciel sombre, difficile à trouver dans les zones très peuplées. Pour l'observation planétaire, les conditions sont plus souples, un peu de pollution lumineuse ne gêne pas trop et un bon filtre à sodium fera disparaitre le halo orange des lampes à sodium des éclairages routiers, rendant l'observation possible depuis un balcon ou un jardin en milieu urbain. Pour un observatoire fixe, une longue focale sur un télescope de type Newton avec une monture azimutale de type Dobson fera très bien l'affaire. Un escabeau devient vite un accessoire indispensable pour les gros instruments à longue focale mais en monture azimutale il n'y a pas de problème, l'accessibilité et le confort ne seront pas affectés. En revanche sur un monture équatoriale, c'est la gymnastique garantie et je ne recommande ce type de monture que pour les petits instruments destinés à la photographie. De toutes manières, au 21e siècle, les montures azimutales guidées par ordinateur sont la norme et il fait bon parfois profiter du progrès et vivre avec son temps! Il faut aussi peser le pour et le contre entre construire et acheter. Si vous êtes un bricoleur invétéré avec un bon atelier, construire peut s'avérer un aventure passionnante. Si vous avez plus de moyen financiers et que vous êtes plus astronome que bricoleur, l'achat d'un Cassegrain ou Matsutov de chez Meade ou Celestron sera la meilleure solution et vous serez tout de suite à pied d'oeuvre. Se rappeler aussi que les longues focales ont un grand pouvoir de grossissement contre un faible angle de vision, ce sont donc des téléscopes favorables à l'observation planétaire. En ce qui concerne le choix entre un réfracteur (lunette) et un réflecteur je suis totalement partial en faveur du réflecteur (téléscope à miroir). A prix égal c'est la comparaison entre le Dinky Toy et le Bulldozer. Les puristes  diront que le réfracteur (lunette à lentilles) offre la meilleure qualité optique et le meilleur contraste. Je répond que l'aberration chromatique sur les lunettes doit être corrigée par des lentilles de densité différentes, que la lumière parasite doit être éliminée par des traitement de surface de haute technologie et que tout cela a un coût. En revanche, le miroir que la lumière n'a pas à traverser est exempt de tous ces problèmes et qu'un contraste rivalisant avec celui d'un réfracteur peut être obtenu avec un réflecteur de type offset (Yolo) sans obstruction centrale ou même avec un newtonien muni d'un miroir secondaire de taille minimum (ce qui bien sûr pose la difficulté d'un focuseur court mais c'est réalisable, j'ai construit mon téléscope sur ce modèle). 

English

Introduction

 


Before embarking on the construction of a telescope it is necessary to define what kind of instrument one needs. If you live in town like 85% of the population, you have to think about transport. A collapsible telescope with a short focal length (F5 or less) will be mandatory in order to fit in the trunk of a car. It goes without saying that the observation sites are as far as possible from towns and their lights. Deep sky observations require dark skies, which are difficult to find in densely populated areas. For planetary observation, the conditions are more flexible, a little light pollution does not interfere too much and a good sodium filter will make the orange halo of the sodium lamps of the road lights disappear, making observation possible from a balcony or a urban garden. For a fixed observatory, a long focal length on a Newton-type telescope with an azimuthal Dobson-type mount will do just fine. A stepladder quickly becomes an essential accessory for large instruments with long focal lengths, but with an azimuth mount there is no problem, accessibility and comfort will not be affected. On the other hand on equatorial mount, be ready for a gymnastics session and I only recommend this type of mount for small instruments intended for photography. Anyway, in the 21st century, computer-guided azimuth mounts are the norm and it's good sometimes to take advantage of progress and move with the times! We must also weigh the pros and cons between building and buying. If you are an inveterate handyman with a good workshop, building can be an exciting adventure. If you have more financial means and you are more of a dedicated astronomer than a tricky-dicky, buying a Cassegrain or Matsutov from Meade or Celestron will be the best solution and you will be ready to work right away. Also remember that long focal lengths have a great magnifying power against a low viewing angle, so they are favorable telescopes for planetary observation. Regarding the choice between a refractor (lenses) and a reflector (mirrors) I am totally biased in favor of the reflector (mirror telescope). At equal price it is the comparison between the Dinky Toy and the Bulldozer. Purists will say that the refractor (lensed telescope) offers the best optical quality and the best contrast. I answer that the chromatic aberration on the glasses must be corrected by lenses of different density, that the stray light must be eliminated by high-tech surface treatments and that all this has a cost. In contrast, the mirror that light does not have to pass through is free from all these problems and contrast rivaling that of a refractor can be achieved with an offset (Yolo) type reflector with no central obstruction or even with a Newtonian equipped with a secondary mirror of minimum size (which of course poses the difficulty of a short focuser but it is feasible, I built my telescope on this model).

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