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"Moonshine" Distillation et préparation de délicieux breuvages alcoolisés

 

 

Au Clair de la Lune  (Introduction)

 

 

Ils sont fort jolis nos clair de lune dans la douce nuit tropicale mais mon goût pour l'astre de nuit n'est pas simplement motivé par la poésie. Il y a une raison beaucoup plus terre-à-terre: Ces nuits claires sont surtout propices à la distillation! Tout le monde connait bien sûr le terme anglais (américain et australien, sans oublier nos amis néo-zélandais) "MOONSHINE". Ah le joli vocable, un vrai programme! Bon d'accord, le moonshine est un terme hérité du passé, aujourd'hui on distille en plein jour et le côté romanesque s'en est allé... Aujourd'hui, on distille à la maison scientifiquement, en sécurité et on est secondé par des boutiques, véritables temples des merveilles, qui vous proposent des centaines ou même des milliers de petites bouteilles d'arômes en tous genres, du whisky pur malt à l'absinthe, en passant par les bourbons, ouzos, pernods, vodkas, rhums et toutes les liqueurs possibles et imaginables. Sur le trottoir dehors, on peut admirer avec envie les jolies colonnes à reflux, les kegs de bière en inox transformés et adapté pour la fonction... Oui il fait bon vivre en Australie et il fait bon y distiller. Le vocabulaire local est aussi riche et précis concernant ce sujet, partie intégrante de la culture locale. Au temps des ruées vers l'or, les moonshiners qui revendaient (contre la loi de l'époque) se sont enrichis plus vite que les "diggers". N' oublions pas l'Amérique des années trente où la prohibition donnait une opportunité unique de se lancer dans le hobby si on ne voulait pas acheter de l'alcool frelaté revendu par les sbires d'Al Capone. La France a eu sa version de moonshiners distillateurs clandestins d'absinthe dans le Jura. De nos jours et sur notre continent austral, les taxes sur l'alcool ont atteint un niveau ridicule, c'est donc aujourd'hui une quasi-nécessité de distiller chez soi si on veut continuer sans se ruiner à mener un mode de vie agréable et civilisé. Aucun moonshiner moderne n'aura jamais la prétention d'égaler un Macallan ou un Knockando, encore moins un Cognac, ni même une eau de vie pur fuit comme on en fait dans l'Est de la France. Là n'est pas le but mais ces alcools bien produits par des hommes dédiés amoureusement à leur hobby sont de qualité étonnante. En fait il s'agit de faire un alcool neutre, sans excédants d'esters, épuré des alcools lourds et des fusel-oils qui donnaient traditionnellement mauvaise réputation aux alcools domestiques( et des maux de tête tenaces!) Les "petites bouteilles" peuvent alors donner leur arôme sans interférence et le produit final. Les "écolos" fermentent et distillent leurs propres fruits, mangues et goyaves donnent des gnôles merveilleuses. Les "purs et durs" fabriquent aussi leur colonne, voire des alambics semi-industriels et les forums d'Internet sont multiples sur le sujet et les discussions passionnées. Merveille de l'Internet: On peut devenir du jour au lendemain un moonshiner novice et se lancer dans l'aventure après quelques heures d'étude. Les exemples de colonnes sous forme de schémas et de photos sont nombreux et on peut choisir le modèle que l'on veut fabriquer. Le cuivre est un métal facile à façonner et à souder et j'ai mis une seule journée pour fabriquer la mienne en 2003. Attention, toutes les soudures et brasures à l'argent doivent être effectuées avec des brasures de qualité alimentaire (pas de plomb et de cadmium ou faire soi même sa brasure: 85% argent, 10% cuivre, 5% zinc).

 

 

 

Comment faire 22 litres d'alcool neutre à 44°

 

Pour la fermentation:

 

Matériel: 

Un bidon de 200 litres en plastique bleu n'ayant pas contenu de produits chimiques (L'hypochlorite de soude appelé aussi eau de javel, bien rincé ne pose pas de problème). 

Une petite pompe se fixant sur une perceuse avec 3m de tube clair. 

Bouchons et syphon à bulles

Un hydromètre positif (liquides plus lourd que l'eau). 

 

Ingrédients

 160 l d'eau potable

26 kg de sucre blanc ou de dextrose

Une boite de 300 g de levure à pain (ou l'équivalent en levure fraiche,  ne pas confondre avec la "levure chimique" qui n'est que du bicarbonate de soude)

Une demi-cuillerée à soupe d'engrais chimique agricole complet ( N P K)

 

Procédé

D'abord le bidon doit ête chimiquement propre et asceptique. Le rincer avec une solution à 5% d'hypochlorite ou de métabisulphite. Dissoudre entièrement le sucre et l'engrais  dans une grande bassine d'eau très chaude puis verser dans l'eau du bidon. Introduire la levure lorsque la température passe sous les 30°C. L'hydromètre doit indiquer une densité de 1.350 approx. Maintenir une température de 25° approx pendant 8 à 10 jours. Gouter et tester avec l'hydromètre: Un gout de bière sans sucre et une lecture de 1.000 indiquent une fermentation complète. Le syphon à bulles dans le bouchon permet au CO² de s'échapper sans laisser l'air (oxygène) entrer. 

 

 

Pour la pemière distillation 

 

Materiel 

Un bidon de 200 l en fer propre ayant contenu de l'éthanol ou du méthanol parfaitement rincé à grande eau et séché, (surtout pas des hydrocarbures !)

Une petite colonne ou un raccord de cuivre se vissant dans le petit orifice du bidon. (Vérifier que le le gros orifice est bien fermé avec son bouchon serré).

2m de tube clair  du même diamètre que la sortie en cuivre et le serpentin de condenseur. 

Un condenseur  (serpentin  en tube de cuivre 12 mm X 2m noyé dans un seau d'eau). Utiliser du silastic pour l'étancheité à la sortie du tube en bas. Voir croquis.

Une arrivée d'eau froide (tuyau de jardin)

Un hydomètre négatif (liquides moins lourds que l'eau ex: alcool, en vente dans les magasins spécialisés ou les fournisseurs de matériel pour cuisines professionnelles)

 

Transférer le moût dans le  bidon de 200 l .

Effectuer cette première distillation rapide sur un feu de bois en allant jusqu'aux "queues". Quand le test à l'hydromètre indique moins de 20° réserver ces "queues" pour un batch ultérieur. 

Le résultat de cette "strip distillation" est 30 à 35 litres de "low wine" entre 25 et 30° d'alcool. Ce "bas vin" doit être clair ou lègèrement voilé. Il peut être stocké pour une distillation finale ultérieure. 

 

Pour la distillation finale

 

Matériel

Une colonne de distillation à reflux en cuivre ou en Inox avec son condenseur.

2m de tube clair (sortie d'alcool du condenseur)

Une arrivée d'eau froide.

Un keg de bière adapté en inox de 50 litres muni d'un thermomètre. (Un thermomètre de radiateur automobile fait très bien).

Un support en fer

Un bruleur gaz double couronne.

Un seau en plastique propre.

Des bouteilles de 5 ou 10 l en verre. (Ne pas récolter l'alcool dans des récipient en plastique). 

 

Procédé

Ceci est la distillation finale. Elle doit être accomplie scientifiquement et avec toute l'attention qui lui est due. La colonne à reflux nécessite au départ une attention spéciale pour le réglage du reflux. Trop de circulation d'eau (ou eau trop froide) et les vapeurs d'alcool n'arrivent pas jusqu'en haut de la colonne (circuit fermé donc perte de temps et de gaz). Circulation d'eau dans le reflux insuffisante (ou eau trop chaude) et le reflux devient inopérant, trop de vapeurs se ruent vers le haut et la sortie, entrainant les vapeurs plus lourdes non désirée: Le reflux ne fait plus son travail d'affinage. Seule (en théorie) la vapeur d'éthanol (alcool éthilique) doit arriver au sommet de la colonne et sortir vers le condenseur. Pas de panique, le thermomètre en tête de colonne vous tient au courant de la situation. De même que le débit d'alcool dans le tube clair. Eliminez les "têtes" (environ 1/2 litre) qui peuvent contenir des traces de méthanol (Exellent lave vitre avec ammoniac et eau). Le thermomètre de tête doit indiquer 78°C en début de distillation jusqu'à environ la moitié du processus. Ensuite la température va monter progressivement à mesure que le taux d'alcool (lors des tests de contrôle) va baisser. Lorsque la température atteint 90°C en tête (et env 100° dans le bouilleur) et le taux descend à 30° d'alcool, séparez ces queues pour les recycler dans un batch ultérieur. (L'odeur est également un bon guide, les queues ont une odeur désagréable (fusel oils, propanol, butanol), ces alcool lourds n'ont rien à faire dans votre précieux produit final. Mettre la bouteille réceptrice dans le seau afin de ne pas perdre l'alcool en cas de débordement. Pendant la première moité de la distillation, le taux d'alcool lors des test doit indiquer au moins 85° d'alcool ou mieux encore 90°.   Le produit final total doit titrer autour de 65°. Cet alcool peut être alors passé au charbon actif (charbon de bois pilé) à travers un systeme simple de filtration.

Le distillateur amateur, comme un chef d'orchestre doit diriger à la fois le reflux, l'intensité de la flamme de gaz, vérifier que le bas du condenseur reste froid et ajuster l'eau de refroidissement en conséquence. Ce n'est pas très difficile et après une heure vous aurez tout en main.

Conservez cet alcool en l'état (gain de place) dans des jolies boutleilles ou dame-jeanne. Le recoupage à l'eau pure (eau de Volvic) pour atteindre 44° peut  se faire à la demande. Cet alcool neutre peut être ensuite converti en whisky, rhum, vodka, brandy etc... en y ajoutant les additifs vendus en magasins spécialisés. 

 

 

 

 

Sécurité

 

Attention aux explosions au cas  ou le tube de sortie serait bouché (par de la terre apportée par les guêpes par exemple) Vérifier le matériel avant de démarrer. 

Attention aux "implosions" lors du refoidissement final. Le thermomètre de tête doit être retiré afin de laisser la pression atmosphèrique équilibrer le keg.  

Avoir un extincteur toujours prêt ou un tuyau de jardin. L'éthanol à 90° est aussi inflamable que l'essence. 

 

 

Légalité

 

Une legislation laxiste existe interdisant en principe la distillation sans licence.

En revanche, la revente de l'alcool est rigoureusement interdite et les contrevenants sont passibles d'amendes lourdes et de peines de prison.

 

 

Santé

 

Afin de rester du bon côté de l'hôpital (le côté visiteurs),  garder en mémoire que la consommation d'alcool journalière ne doit pas excéder l'équivalent de 1 whisky ou 1 bon verre de vin ou de 2 cannette de bière. 

 

 

Liens 

L'excellent site "fairesagnole.eu" est entièrement dédié à cette activité et très complet. Il propose aussi de nombreux liens. 

 

Colonne de distillation:   ici 

 

forum: ici

forum 

 

forum austalien (en anglais): ici

 

shémas de colonnes:   Telecharger cet excellent PDF tutoriel de fabrication d'une colonne: ici

 

Achat direct: ici

 

avec photos  ici

 

avec photos ici

 

avec photos  ici

 

sur Ebay ici

 

Fabrication: ici

 

Fermentation: ici

 

Général: ici

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Table de dilution finale alcool+eau. 

English

In the moonlight

Aren’t they pretty our moonlight in the mild tropical night but my taste for the night star is not simply motivated by poetry. I have a much more down-to-earth reason: These clear nights are especially conducive to distillation! Of course, everyone knows the English (American and Australian) term "MOONSHINE". Ah the nice word, a whole program! Okay, moonshine is a term inherited from the past, today we distill in broad daylight and the romantic side has somehow worn away... Today, we distill at home scientifically, safely and we are supported by shops, true temples of wonders, which offer hundreds or even thousands of small bottles of aromas of all kinds, from single malt whisky to absinthe, including bourbons, ouzos, pernods, vodkas, rums and all possible and imaginable liqueurs. On the sidewalk outside, you can admire with envy the pretty reflux columns , the stainless steel beer kegs transformed and adapted for the function ... Yes it is good to live in Australia and it is great to distill there. The local vocabulary is also rich and precise on this subject, an integral part of the local culture. In the days of the gold rush, the moonshiners who were selling (against the law of the day) got rich faster than the "diggers". Let's not forget the America of the thirties where prohibition gave a unique opportunity to embark on the hobby if one did not want to buy adulterated alcohol sold by the henchmen of Al Capone. France had its version of moonshiners clandestine absinthe distillers in the Jura. Today and on our southern continent, taxes on alcohol have reached ridiculous levels, so today it is a virtual necessity to distill at home if we want to continue without breaking the bank to lead a pleasant and civilized way of life. No modern moonshiner will ever pretend to match a Macallan or a Knockando, let alone a Cognac. This is not the goal but these well made spirits by men lovingly dedicated to their hobby are of amazing quality. In fact it is a matter of making a neutral alcohol, without excess of esters, purified from heavy alcohols and fusel oils that traditionally gave a bad reputation to domestic spirits (and stubborn headaches!) The "little bottles" can then give their aroma without interference to the final product. Some "greenies" ferment and distill their own fruits, mangoes and guavas give wonderful gnôles. The "hard-core moonies" also make their columns, even semi-industrial stills, and the internet forums are aplenty on the subject with some passionate discussions. Wonder of the Internet: You can become a novice moonshiner overnight and embark on an adventure after a few hours of study. The examples of columns in the form of diagrams and photos are numerous and you can pick the model you want to make. Copper is an easy metal to shape and weld and it took me only one day to make mine in 2003. Beware, all welds and silver brazing must be made with food grade brazing (no lead and cadmium or do your own brazing: 85% silver, 10% copper, 5% zinc).


How to make 22 litres of neutral alcohol at 44 degrees
For fermentation:
Material: 
A 200-litre can of blue plastic that does not contain chemicals (Soda hypochlorite also known as bleach, well rinsed, is not a problem). 
A small pump attaching to a drill with 3m of light tube. 
Bubble plugs and syphon
A positive hydrometer (liquids heavier than water). 
Ingredients
160 l of drinking water
26 kg white sugar or dextrose
A 300 g can of baking powder (or the equivalent of fresh yeast, not to be confused with "baking powder" which is only baking soda)
Half a tablespoon of complete agricultural chemical fertilizer (N P K)

 


Process

First the can must be chemically clean and askeptical. Rinse with a 5% hypochlorite or metabisulphite solution. Dissolve the sugar and fertilizer completely in a large basin of very hot water and pour into the water of the can. Introduce yeast when the temperature drops below 30oC. The hydrometer should indicate a density of 1,350 approx. Maintain a temperature of 25 degrees approx for 8 to 10 days. Taste and test with the hydrometer: A taste of sugar-free beer and a reading of 1,000 indicate a complete fermentation. The bubble syphon in the cap allows CO2 to escape without letting air (oxygen) enter. 


For the premiere distillation


Material 
A 200 l clean iron can containing ethanol or methanol perfectly rinsed with high water and dried, (especially not hydrocarbons!)
A small column or copper fitting seeping into the small hole of the can. (Check that the large hole is well closed with its tight cap).
2m of light tube of the same diameter as the copper output and condenser coil. 
A condenser (copper tube coil 12 mm x 2m drowned in a bucket of water). Use silastic for waterproofing at the bottom tube exit. See sketches.
An arrival of cold water (garden hose)
A negative hydometer (liquids less heavy than water e.g. alcohol, on sale in specialty stores or suppliers of equipment for professional kitchens)
Transfer the must to the 200-l can.
Make this first quick distillation over a wood fire, going all the way to the "tails". When the hydrometer test indicates less than 20 degrees reserve these "tails" for a later batch. 
The result of this "strip distillation" is 30 to 35 liters of "low wine" between 25 and 30 degrees of alcohol. This "low wine" must be clear or slightly veiled. It can be stored for later final distillation.

For the final distillation


Material
A copper or stainless steel reflux distillation column with its condenser.
2m light tube (alcohol out of condenser)
An arrival of cold water.
A 50-litre stainless steel beer keg with a thermometer. (An automotive radiator thermometer does very well).
An iron support
A double-crowned gas burner.
A clean plastic bucket.
5- or 10-l.-glass bottles. (Do not harvest alcohol from plastic containers). 


Process
This is the final distillation. It must be done scientifically and with all due attention. The reflux column initially requires special attention for adjusting the reflux. Too much water circulation (or too cold water) and alcohol vapours do not reach the top of the column (closed circuit thus wasted time and gas). Circulation of water in insufficient ebb (or water too hot) and ebb becomes inoperative, too many vapours rush up and exit, causing the heavier unwanted vapors: The ebb no longer does its refining work. Only (in theory) ethanol vapour (ethilic alcohol) must reach the top of the column and exit towards the condenser. Thankfully, the thermometer at the head of the column keeps you up to date on the situation. As well as the flow of alcohol into the light tube. Eliminate "heads" (about 1/2 litre) that may contain traces of methanol (Exellent glass lava with ammonia and water). The head thermometer should indicate 78oC at the beginning of distillation up to about half of the process. Then the temperature will gradually rise as the alcohol level (during control tests) will drop. When the temperature reaches 90 degrees Celsius in the head (and about 100 degrees in the boiler) and the rate drops to 30 degrees of alcohol, separate these tails for recycling in a later batch. (The smell is also a good guide, the tails have an unpleasant smell (fusel oils, propanol, butanol), these heavy alcohols have nothing to do in your precious final product. Put the receiving bottle in the bucket so as not to lose alcohol in case of overflow. During the first half of the distillation, the alcohol level during the tests must indicate at least 85 degrees of alcohol or better still 90 degrees. The total final product must be around 65 degrees. This alcohol can then be switched to activated charcoal (crushed charcoal) through a simple filtration system.
The amateur distiller, as a conductor must direct both the reflux, the intensity of the gas flame, check that the bottom of the condenser remains cold and adjust the cooling water accordingly. It's not very difficult and after an hour you'll have everything in hand.
Keep this alcohol as it is (gain of space) in pretty butts or dame-jeanne. Cutting with pure water  to 44 degrees can be done on demand. This neutral alcohol can then be converted to whisky, rum, vodka, brandy etc... adding additives sold in specialty stores. 


Security
Beware of explosions in case the exit tube is blocked (by earth brought by wasps for example) Check the equipment before starting. 
Beware of "implosions" during final re-establishment. The head thermometer must be removed to allow atmospheric pressure to equilibrate the keg. 
Have a fire extinguisher always ready or a garden hose. Ethanol at 90 degrees is as flammable as gasoline. 


Legality
Lax legislation exists prohibiting unlicensed distillation in principle.
On the other hand, the resale of alcohol is strictly prohibited and offenders are liable to heavy fines and prison sentences.


Health
In order to stay on the good side of the hospital (the visitors' side), keep in mind that daily alcohol consumption should not exceed the equivalent of 1 whiskey or 1 good glass of wine or 2 cans of beer.

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